Comment la planification a changé ma vie. Littéralement.

J'ai un cerveau bouillonnant, un peu pêle-mêle, impatient. J'ai par conséquent toujours eu de la difficulté à m'organiser. Avec mon entreprise et mes horaires de travail atypiques, je finissais par travailler pas mal toujours 7 jours sur 7 et je terminais souvent mes journées, voir mes mois, avec l'impression de n'avoir pas accompli grand chose. J'avais continuellement la sensation d'être à côté de mes souliers, puisque j'arrivais rarement à mener à terme des projets qui m'étaient chers. Je ressentais un vide que je m'expliquais mal. Mon petit hamster me disait que je n'avais jamais le temps de prendre du temps pour moi, de faire autre chose que de vivre le quotidien à la course.

Par une belle soirée de décembre, je suis tombée sur un épisode de balado qui m'aurait littéralement jeté à terre si je n'avais pas déjà été couchée dans mon bain. Le titre? Êtes-vous productive ou occupée ? . Vous comprendrez que la case "occupée" n'a pas été très longue à cocher. Une épiphanie, je vous jure. Je me suis mise à dévorer tout le contenu de cette personne qui était à l'origine de la réalisation que je venais de faire sur moi-même (soit que j'étais complètement inefficace), et j'ai nommé Émilie Viens, alias La Planificatrice. J'étais AVIDE de comprendre comment devenir la version de moi-même à laquelle j'aspirais, c'est-à-dire quelqu'un qui se donne le moyen de ses ambitions.

Après quelques semaines à reluquer son offre de service, j'ai décidé de prendre un appel découverte avec Émilie pour connaitre son service d'accompagnement. Le coup de foudre. J'étais CERTAINE que de plonger avec elle allait changer ma vie. Ce qui est en effet arrivé. J'ai donc débuté un accompagnement personnalité de 3 mois qui m'a permis de reprendre le contrôle de mon quotidien.

La planification, ce n’est pas (juste) cocher des cases

Avant cette expérience, je croyais que planifier, c’était un peu comme dresser une liste d’épicerie géante : aligner des tâches, les cocher une à une, et espérer que ça suffise à faire avancer ma vie. Ce que je n’avais pas compris, c’est qu’on peut très bien passer ses journées à faire ça, sans jamais vraiment avancer. Ce que j’ai appris en travaillant avec Émilie, c’est que la planification, c’est un outil de clarté intérieure, pas juste une méthode de gestion du temps. C’est un moyen de faire des choix conscients. De décider ce qui compte vraiment. De cesser de remplir mon horaire comme on remplit un panier d'épicerie quand on a faim, sans réfléchir à ce qu’on a vraiment envie de cuisiner.

Nommer ses besoins avant de remplir son horaire (encore les besoins?!)

J’ai longtemps planifié ma vie à l’envers : je commençais par tout ce que je “devais” faire et, s’il restait du temps, je me donnais la permission de respirer. Autant dire que je respirais peu. Émilie m’a appris à renverser cette logique. Planifier à partir de soi. Nommer mes besoins avant de bloquer mes plages de travail. Me demander : de quoi ai-je besoin cette semaine, mais aussi dans ma vie pour me sentir bien, énergisée, stable ? Ce simple changement de point de départ a été une révélation. Résultat : au lieu de courir après ma vie, j’ai commencé à la façonner.

Dire non, c’est aussi planifier

Un agenda n’est pas extensible, et je ne le suis pas non plus. Une grande partie de mon apprentissage a été de comprendre que chaque oui est aussi un non à autre chose, souvent à moi-même. Planifier, c’est apprendre à choisir. À refuser ce qui ne sert pas mes priorités, même quand c’est tentant ou que j’ai peur de déplaire. Dire non m’a longtemps semblé difficile, voire égoïste. J'avais peur de rater des opportunités professionnelles. Aujourd’hui, je le vois comme un acte de respect envers mon temps, mon énergie et mes ambitions.

Concrètement, voici comment j'applique cette nouvelle philosophie au quotidien:

1. Je mets mes journées de congé (idéalement 2 collées) dans mon horaire à chaque début de mois pour éviter de me surcharger.

2. Je planifie mes semaines avant chaque lundi afin de m'assurer de faire tout ce que j'ai envie/besoin de faire.

3. Je prends le temps de m'assoir avec mon chum pour organiser notre horaire familial une fois par semaine pour éviter les mauvaises surprises.

4. Je pense mes projets par trimestres au lieu de tout faire à l'instant exact où une idée me pop dans le cerveau.

5. Je répartis mes tâches dans ma semaine de manière à ce que je puisse mettre la switch à off à une heure raisonnable, une fois toutes mes tâches accomplies.

6. J'évite de surcharger mon horaire, et donc la frustration de ne jamais terminer la liste de tâches à mon agenda.

7. Je me fixe des objectifs réalistes avec des plans d'actions concrets. Ça m'évite d'avoir toujours le cerveau plein et de ne jamais savoir par quel bout prendre quelle chose.

8. J'ai engagé une chargée de projet (et maintenant 2 même!) et optimisé les processus dans mon entreprise pour déléguer les tâches qui n'étaient pas dans ma zone de génie.

9. Je célèbre mes réussites!

10. J'ai quitté la profession que j'exerçais depuis 20 ans, soit enseigner le violoncelle. J'ai tout simplement réalisé que ce n'était plus aligné avec ma vision, que c'était un énorme caillou dans mon soulier pour aller vers ma croissance.

Planifier, c’est apprendre à se choisir

Ce que je n’avais pas vu venir, c’est que cet accompagnement dépasserait largement le cadre de l’organisation. J’ai appris à me choisir. À m’écouter avant de dire oui. À reconnaître que mon temps est précieux et que je mérite de l’utiliser pour bâtir une vie qui a du sens. Je n’ai pas simplement optimisé mon horaire : j’ai changé ma posture intérieure. Je ne subis plus mes semaines, je les habite.

Maintenant, je vais pusher cette personne fabuleuse qui m'a ouvert la porte à une version de moi-même que j'aime pas mal: Émilie Viens a écrit un premier livre qui sortira le 17 octobre prochain et il est actuellement en prévente! Vous pouvez faire comme moi et vous le procurer juste ici (ceci n'est pas une publication commanditée)!