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16 juillet 2022 - Dépression + réseaux sociaux

  • 15 mai
  • 2 min de lecture

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Aujourd’hui, j’ai eu une conversation fort intéressante avec ma grande amie MC sur le rôle des réseaux sociaux dans nos vies. Ça m’a rappelé que c’est un sujet sur lequel j’avais eu envie d’écrire il y un moment. En effet, si les réseaux sociaux incitent à la tentation de mettre nos moments de gloire devant les projecteurs et à voisin gonflaber, se comparer à l’image de réussite qu’on y projette peut rapidement devenir une source d’anxiété. On se juge de ne pas être la mère aussi parfaitement parfaite que notre amie qui fait du Zumba en allaitant et en cuisinant une tourtière du Lac St-Jean végane et sans gluten avec ses 4 autres enfants âgés entre 3 et 5 ans.


On se juge aussi d’avoir envie de voir briller nos réussites dans le regard des autres en postant une photo de couple avec notre chum, parce que maudit qu’on le trouve beau. BREF, je flirtais (et je flirt encore, on se’l cachera pas) avec cette belle relation que j’entretenais avec mon fil Instagram pendant ma dépression. Avec l’estime personnelle dans le 100e sous-sol et ben du temps à me sentir comme une baleine complètement inutile puisqu’échouée dans mon lit, je scrollais en masse. Jusqu’au jour où je me suis dit que tant qu’à scroller, je serais aussi bien de le faire sur du bon stock. J’ai donc fait un grand ménage des comptes que je suivais sur mon Instagram personnel.


J’ai entre autres arrêté de suivre tout ce qui se rapportait à mon travail et je me suis abonnée à plein de comptes qui alimentaient mes intérêts: design intérieur, arts visuel, musique, santé mentale, sexualité, éducation, environnement, mode éthique, nature, fleurs, cuisine… Sans exagérer, ma relation avec les réseaux sociaux s’est en quelque sorte transformée. Je les vois d’un meilleur œil, comme d’un outil de partage pour nourrir ma créativité et mes réflexions. Je me juge toujours d’y perdre un temps fou, mais moins d’avoir envie moi aussi de participer à ce partage positif. Et ce que j’aime bien, c’est quand scroller me donne envie de m’activer parce que j’ai vu une publication qui m’a inspirée.



 
 
 

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